La discussion autour de la loi de finances exceptionnelle se tiendra ce lundi à l’Assemblée nationale. Celle-ci vise à rectifier certains problèmes générés par le prolongement du budget pour 2024, bien qu’elle ne puisse résoudre les difficultés économiques persistantes du pays.
Publié le 16 décembre 2024 à 09:58
Mis à jour le 16 décembre 2024 à 10:11
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Ce lundi, François Bayrou fera face à un premier enjeu alors que la loi spéciale de finances est prévue en séance au Parlement. Cette législation devrait être adoptée sans heurts, car elle est cruciale pour assurer la continuité des opérations étatiques. Néanmoins, les débats qui auront lieu dans quelques heures fourniront des indices précieux sur les défis auxquels François Bayrou devra faire face lors de l’élaboration d’un budget ordinaire. Ce futur budget s’annonce difficile étant donné l’état désastreux dont il héritera ; d’après les prévisions, le déficit national français pourrait dépasser les6 % du PIB d’ici fin 2024.
Le gouvernement dirigé par Michel Barnier avait initialement estimé un déficit autour de6,1 %, tandis que certaines institutions financières comme Morgan Stanley anticipent plutôt une montée jusqu’à6,3 %. De nombreux économistes partagent également cette appréhension : les recettes fiscales annuelles risquent de rester en-deçà des attentes. L’année précédente avait déjà été décevante sur ce point et cette année s’accompagne en plus d’une inconstance politique qui affecte tant l’investissement des entreprises que la consommation générale. Cette conjoncture pourrait réduire encore davantage les entrées fiscales provenant notamment de la TVA alors même que côté dépenses elles continuent leur ascension sans limite.
Pour l’année suivante (2025), la situation s’annonce encore plus inquiétante. Michel Barnier espérait ramener le déficit aux alentours de5 % grâce à un effort budgétaire chiffré à60 milliards d’euros ; cependant cette stratégie a été mise en péril avec sa chute cabinet et compte tenu qu’un grand nombre de dépenses significatives ont déjà été engagées pour cet exercice budgétaire futur. Par exemple; l’indexation automatique des retraites surinflation entraînera une charge supplémentairede6,5 milliards euros –une dépense considérée comme non négociable par n’importe quel acteur politique.
En matière prévisionnelle pour 2025,l’ancien ministre engagé Laurent Saint Martin a averti que le déficit pourrait demeurer autourdes 6 %. Un chiffre alarmant lorsque l’on considère quela France fait partie des rares pays européensdans ces hauteurs exorbitantesface a une norme européenne fixéeà3%du PIB . C’est précisément cette situation critique qui interpelleles agences internationalesde notation financière.Ces dernières ont déjà fait partde leur inquiétude ;en effet,l’agence Moody’s après avoir nommé François Bayrou principalement a membre qualifié ,a abaissé sonnotation financièrepourla Franceen raison « des craintesquela morositépolitique empêche toute réelle amélioration budgétaire ».
Ainsi donc; selon Moody’s juntamente avecd’autres agences; il semble évidentqueFrançoisBayrouestfaceâun terrible défi pour réunirune majorité afin devoter son prochain budgetce quil pourra necessiterces concessionspotentiellement onéreusescommeunedélégationdes exigences liéesréformeqhonnellement retraites oubaisseadministrativeimpôts .En conséquence ,les ressources publiquesvont encoreunefoistaparaitrecommeunsetresse inventive sacrifice requisepar stabilitéatravrsla complexitépolitique actuelle.cette dynamique mettrait inéluctablementleaderfrançaisdansun dilemmepolitique signifiant.”
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Author : France-News
Publish date : 2024-12-16 16:56:04
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